🎩 L’art de l’élégance masculine selon Laurent Poultier du Mesnil — Entretien exclusif avec l’organisateur du Bal du 7e Art
Aujourd’hui, nous retrouvons Laurent Bond, l’homme derrière le mythique Bal du 7e Art, en pleine préparation avec la Team Valse. Entre deux répétitions, il nous livre les secrets d’une élégance masculine irréprochable pour le grand soir.
« Peut-on enlever sa veste pendant un bal ? »
C’est la première question que se posent tous les danseurs novices. La réponse de Laurent est sans appel :
« Non, jamais. Vous devez la garder absolument tout le temps. Même s’il fait chaud, même si vous êtes fatigué. Une veste, ça habille un homme. C’est la base de l’élégance. »
Et il ajoute, non sans humour :
« Imaginez que vous avez beaucoup transpiré, et que vous enlevez votre veste… Je ne vous fais pas de dessin. Ce serait d’une inélégance totale ! »
Son conseil : arriver avec ou sans veste, mais ne jamais l’ôter en cours de soirée. Et si vous portez un gilet, n’oubliez surtout pas la veste : « Sans elle, on a l’impression que vous avez oublié quelque chose », précise-t-il.
Les règles du bouton
Laurent insiste également sur un détail souvent négligé : le bouton.
« Vous pouvez boutonner votre veste, mais jamais le dernier bouton. C’est une règle absolue. Et pour une veste croisée, on ne la porte pas boutonnée, sauf si l’on se tient debout, pour saluer. »
Le geste, explique-t-il, n’est pas qu’une question de mode : il s’agit d’une attitude, d’une allure, d’un respect du code vestimentaire hérité des bals d’antan.
La pochette, touche finale du raffinement
Autre détail crucial : la fameuse pochette de costume. Comment la plier ? Comment la choisir ? Laurent s’y attarde avec soin.
« La pochette doit être assortie à la cravate, au foulard, ou à ce qu’on appelle la croix des gardes — un foulard noué, souvent signé Hermès, très en vogue dans les milieux élégants. »
Démonstration à l’appui, il saisit un carré de tissu, le plie d’un geste précis :
« On pince ici, hop, un petit appui, et on la glisse dans la poche. Le pli doit paraître naturel, jamais figé. »
Le résultat ? Un détail discret, mais essentiel, qui transforme une tenue correcte en allure distinguée.
Un bal, une tradition, un art de vivre
Pour Laurent, ces codes ne sont pas des contraintes, mais une manière d’exprimer la beauté du geste et du respect de l’autre.
« Le bal, c’est une célébration de la tenue, du maintien, de la grâce. Les hommes comme les femmes doivent se sentir incarnés dans leur rôle. »
Il conclut avec un sourire complice :
« Et pour mettre tout cela en pratique, rendez-vous le 31 octobre. Le Bal du 7e Art vous attend ! »

